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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 20:00

Ahurissante version de ce billet, due à un bug d'Over-Blog. Je ne sais pas si elle va se maintenir en l'état , mais elle mérite le détour. J'essaie de publier la version normale dans le billet qui précède celui-ci.

 

  Belle moisson, textes Esartulinoc intérêt ravi d'inspirer "avoir 10 Superbes. Prévert, Qui NE SE prenait au Pas Sérieux, aurait certainement aimé CES versions de petit fils JE texte au Québec en tête de remplacer CE billet.

Merci à Toutes les lipogrammoureuses et a tous les lipogrammoureux n'avez pas la participation, UNE Grâce à la publication de Leur texte sur was-propre blog, contribuera certainement à la diffusion du lipogramme Au-delà du cercle restreint des Amis du Lipo-Club.

 

Noûs Avons Le Plaisir d'Accueillir Aujourd'hui Nations Unies nouveau membre Dans Le Club, il s'agit de La Licorne.

 

oOo

 


 

01 Ophélia John Everett Millais  Le message

 

   Quelqu'un Que La Porte Ouverte une

   Quelqu'un Que La porte refermée une

   La chaise Où S'est Quelqu'un assistance

   Le chat Quelqu'un que a caresse

   Quelqu'un Le Québec fruit un mordu

   Quelqu'un La lettre au Québec une Lue

   Quelqu'un Que La chaise renversée une

   Quelqu'un Que La Porte Ouverte une

   La route Où tribunal Quelqu'un rappel

   Le bois traverse Quelqu'un Québec

       tableau de John Everett Millais                                       La rivière Où Quelqu'un se jette

                                                                                     L'Hôpital mort HNE Où Quelqu'un.

 

                                                                                                             Jacques Prévert

 

Et maintenant, les Textes Écrits par Esartulinoc AVEC la complicité des lipogrammoureux du Lipo-Club.

 

 

La lettre                                                02 Ophélie Paul Albert Steck

 

Elle une Tourné La Clé

entrée CEST Elle, innocente

Elle Tenu une Ronronnette instant non

Elle une sucrerie UNE suçoté

Elle lu une lettre laissée sur la allumé le

Elle en un silence Crié

Elle sortie intérêt, coeur écartelé

Elle couru une route sur la

Elle une Atteint l'aulnée, le lac

Elle un sauté à l'eau

Elle coulé une, sans retour.

 

         Olivier de Vaux


                                   tableau de Paul Albert Steck

 

 

La lucarne de l'un Éclose

La lucarne de l'un occluse

Le lutrin l'Testé sur un

Le lion de l'une câline

Le succès de l'sucré sur une Sucé

Illustre La lettre de l'un lu

Le lutrin l'un cassé

La lucarne de l'un Éclose

Le trottoir Où l'caracole sur

Où la nature La Laisse sur l'oligo-

Où L'Eau Claire sur soi l'noie

Le tocsin sonne: l'intérêt sur occis.

 

                      Nounedeb

 

 

L'allocution

 

question this à la serrure étroite, la clé sur un Tourné

Là question this, sur une Sortir au près

CE Encore fils transat à séant Tout tracé

courseur ce "sus aux souris", cent aux caresses caline

this cerise ci sous les crocs ciselée

Courrier CE sur le sans souci S'est Instruit

CE Trône sous en sus Retourné

Le Sentier Où il s'entraine au cross sans Cesse

taillis CES en sens croisés Tous

Où le ruisseau l'sur Elance sans s 'sourciller

Asile CET à, il Santé SA une laisse, à la sortie, sur l'une Enterré 

 

                              Tricotine

 

 

Il etait roi un ...

 

Toc toc toc .... Le roi Louis, cocu, Entra ...

Silence ... Tous se turent à l'Intérieur!

Assit Fils il séant, l'œil las

Tout en câlinant Oscar le ronronneur

Une cerise fils rosée à croc il leva

En colère il lut UNE lettre raturée

Au sol il laissa Son La socle

Et sortit de la place sans CE Clarté

Sa route Seul lointain il continua au

Sans laisser de trace nulle LA et ICI

Au soir ILS ouïrent à cri la source de l'ONU ... Tiens?

assassiné Colin inconnu des Nations Unies en sortit ...

 

                         projet de loi jill

 

 

 

 

Écrit cruels .

 

Tiree S'est Aline,

C'etait la nuit. 

Ouï Louis rien tu vas être.

au other Nul allumé cuisine ni en!

Seul serait Il,

Sans Leur Lutin

ET SES câlins. 

Un intrus aurait-il

Terni, relation Leur Souillé?

Il prend le format union Leur Encore un,

SES Saisit Outils, colle, rentoile

NE et envoyé rien.

La Lé CEST soir.

Il Rentre triste et incertain. 

Nul retour s'annonce ne.

Son œil s'arrête sur la lettre.

longe intérêt Aline, en Italie.

L'intrus etait Réalité.

S'est taillé Un étranger

Le rôle du lion.

Louis HNE cocu. 

Une nuisette de satin

Criante d'inutilité.

Salies Noces, note salée.

Contre Lutte lucidité.

Ni rose ni laisses trésor.

Couteau, estoc et cœur au trou.

Il coi intérêt, de transition, de la torture. 

Et le Louis S'est pneu,

C'etait la nuit. 

Il S'est soulé.

Il un sauté, il coulé une.

Lucien une visite à son fils couru,

Et un Louis secouru.

S'en sortira-Louis t-il?

 

               Lenaig

 

lettre sous les sens

 

question this-Ci, Ce soir S'est Éclose

et à proximité de bain sans se Soucier si l'rappel rentrait sur

Où this assise non sis S'est séant, sourit

au «souris surineur» sans Cesse caline

C'est La Cerisette this, si ciselée sous les crocs,

UNE conférence sournoise ci sur CE courrier

CE Trône aux sens en Sonnes Alerte, se tourne

sur question this Encore Là Eclose, senteurs Ce Soir ...

Ca sent le sentier sans stop usité à la cours,

Ca sent le sureau, taillé, l'Écorce sciée, le silence

non !.... ruisseau le, ruisselle, s'écoule, ensorcelé .. couler sur sa source s'élance à, sous l'eau, sur soi Laisse

sans air, soins sans, sur soi noie, L'Asile sans sens les, essence sans, le coeur fils enterre C'EST certains et Cesse Alors le tic tac séance tenante

 

                          Tricotine (en verve)

 

 

L'annonce

Sur le seuil, tu es Sorti .. Rentre
L'Accès CEST clos.
Le cul sur le coussin,
L'ocelot, tu comme caline
Les cerises au coin de l'assiette, tu en sucées
Le courrier, tu comme lu.
Le coussin intérêt à terre, tu en sursauté
Sur le seuil, ressorti es tu
Sur le sentier, tu Encore cours
La Laie, tu t'élances
Le canal, tu coules
Le couloir, là tu es .. Le Coeur Eteint.

Clairs instants!


                  Martine du JDV



Lettre et le néant



E lle tourne la clé

S sur Installe "coussin de l'ONU

A ccueil ronronnant

R ouge cerise cuite

T IIDE UNE lettre!

U n cri Troue le silence

L Ettre sol la nuit au

Je llusions courir longe

N oir il Est Là le lac

O ù Elle saute et coule

C OEUR innocents.



                Bella Crostiche

 

 

La carte

Tu entres.

L'émission: près CEST Elle.

Tu es sur la causeuse.

Une caresse à Ratus.

La cerise: croc!

La carte, tu la lis: aïe!

La causeuse: à terre!

Tu sors.

Tu cours, tu cours ...

Ton itinéraire: la nature et la ... le ruisseau.

Allons, à l'eau.

Tu es sous l'eau.

Le tri te: Une nuit à l'Asile ...

Une nuit ... Tu es et ...

Au Ciel! 

...

                      La Licorne 



VOIES-

Une créature une Écarté de l'entrée.

Une entity une enclos de l'émission, s'autorisant à en Sauter Le Seuil. 03 Philactère Marie

Sur la causeuse en terrien roturier S'est cul-Tassé,
En une courtisane câline l'ocelot,
Lacéré ensuite le citron.
UNE carte Saisissant, il en une ânonné les Écrits.
Un Retourné sec la selle au sol,
S'est Rue A la sortie Félicité,
Un Trotté sur le sentier
Sillonné L'Orée et l'essart.
Elance En S'est torrent.
Suite: terre sur s'éterniser, à l'arnica oint? Ressusciter?
Nenni!
Occis, à l'Asile S'est Eteint.

 

                       Marie de Cabardouche



 

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 19:30

---

 

Note préliminaire : Ce billet ne correspond pas, au point de vue de la mise en page, à ce que je voulais obtenir mais je n'insiste pas parce que sinon j'obtiens un résultat pour le moins étrange que j'ai pu admirer  mais qui risque de disparaître rapidement ; pour ne rien perdre de ce chef d'oeuvre éphémère j'ai fait des copies d'écran et je les ai placées dans un nouveau billet intitulé : "Les écrits d'Esartulinoc revus et corrigés par Over-Blog", posté 1 minute avant le premier.

Belle moisson, Esartulinoc est ravi d'avoir inspiré 10 superbes textes. Prévert, qui ne se prenait pas au sérieux, aurait certainement aimé ces versions de son petit texte que je replace en tête de ce billet.

Merci à toutes les lipogrammoureuses et à tous les lipogrammoureux dont la participation, grâce à une publication de leur texte sur leur propre blog, contribuera certainement à diffusion du lipogramme au-delà du cercle restreint des amis du Lipo-Club.

 

Nous avons le plaisir d'accueillir aujourd'hui un nouveau membre dans le Club, il s'agit de La Licorne.

 

oOo

 

01 Ophélia John Everett MillaisLe message

 

La porte que quelqu'un a ouverte

La porte que quelqu'un a refermée

La chaise où quelqu'un s'est assis

Le chat que quelqu'un a caressé

Le fruit que quelqu'un a mordu

La lettre que quelqu'un a lue

La chaise que quelqu'un a renversée

La porte que quelqu'un a ouverte

La route où quelqu'un court encore

Le bois que quelqu'un traverse

La rivière où quelqu'un se jette

L'hôpital où quelqu'un est mort.

 

Jacques Prévert

 

 

La lettre02 Ophélie Paul Albert Steck

 

Elle a tourné la clé

Elle est entrée, innocente

Elle a tenu Ronronnette un instant

Elle a suçoté une sucrerie

Elle a lu la lettre laissée sur le lit

Elle a crié en silence

Elle est sortie, coeur écartelé

Elle a couru sur la route

Elle a atteint l'aulnée, le lac

Elle a sauté à l'eau

Elle a coulé, sans retour.

 

Olivier de Vaux

 

 

La lucarne l’on a éclose

La lucarne l’on a  occluse

Le lutrin l’on a testé

Le lion l’on a câliné

Le suc sucré l’on a sucé

La lettre illustre l’on a lu

Le lutrin l’on a cassé

La lucarne l’on a éclose

Le trottoir où l’on caracole

La nature où l’on laisse trace

L’eau claire où l’on se noie

Le tocsin sonne :  l’on est occis.

 

Nounedeb

 

 

L'allocution

 

cette issue à la serrure close, la clé  on a tourné

cette issue là, on a close au sortir

ce transat à son séant encore tout tracé

ce courseur "sus aux souris ", aux cent caresses caliné

cette cerise ci sous les crocs ciselée

sur ce courrier on s'est instruit sans souci

ce trône sous en sus retourné

le sentier où il s'entraine au cross sans cesse

ces taillis en tous sens croisés

le ruisseau où l'on s' élance sans sourciller

à cet asile , il a laissé sa santé, à la sortie, on l'a enterré 

 

Tricôtine

 

 

Il était un roi...

 

Toc toc toc.... Le roi Louis, cocu, entra...

Silence... Tous se turent à l'intérieur !

Son séant il assit, l'œil las

Tout en câlinant Oscar le ronronneur

Une cerise rosée à son croc il leva

En colère il lut une lettre raturée

Au sol il laissa son socle là

Et sortit de ce lieu sans clarté

Sa route seul il continua au lointain

Sans laisser nulle trace là et ici

Au soir ils ouïrent à la source un cri... Tiens ?

Colin un inconnu assassiné en sortit...

 

jill bill

 

 

 

Cruel écrit.

 

Aline s'est tirée,

C'était la nuit. 

Louis n'a rien ouï.

Nul autre au lit ni en cuisine !

Il serait seul,

Sans leur Lutin

Et ses câlins. 

Un intrus aurait-il

Terni, souillé leur relation ?

Il croit encore à leur union,

Saisit ses outils, colle, rentoile Lenaïg (version de résipiscence)

Et ne sent rien.

Le soir est là.

Il rentre triste et incertain. 

Nul retour ne s'annonce.

Son œil s'arrête sur la lettre.

Aline est loin, en Italie.

L'intrus était réalité.

Un alien s'est taillé

Le rôle du lion.

Louis est cocu. 

Une nuisette de satin

Criante d'inutilité.

Noces salies, note salée.

Lutte contre lucidité.

Ni rose ni trésor laissés.

Couteau, estoc et trou au cœur.

Il est coi, transi, torturé. 

Et le Louis s'est tiré,

C'était la nuit. 

Il s'est soûlé.

Il a sauté, il a coulé.

Lucien a couru à son tour,

Et a secouru Louis.

Louis s'en sortira-t-il ?

 

Lenaïg

 

lettre sous les sens

 

cette issue-ci ,ce soir s'est éclose

et close ensuite sans se soucier si l'on rentrait encore

cette assise où un séant s'est sis, sourit

au « souris surineur » sans cesse caliné

cette cerisette là, si ciselée sous les crocs, c'est

une lecture sournoise sur ce courrier ci

ce trône aux sens en alerte sonnés, se tourne

sur cette issue là encore éclose, senteurs ce soir...

ça sent le sentier sans arrêt usité à la course,

ça sent le sureau, taillé, l'écorce sciée, le silence

non !....le ruisseau, ruisselle,s'écoule, ensorcèle..on s'élance à sa source, sous l'eau , on se laisse couler

sans air, sans soins , on se noie, l'asile sans les sens, sans essence, on enterre son coeur c'est certain et cesse alors le tic tac  séance tenante

 

Tricôtine (en verve)

 

 

L'annonce

Sur le seuil, tu es sorti.. rentré
L'accès est clos.
Le cul sur le coussin,
L'ocelot , tu as caliné
Les cerises au coin de l'assiette, tu as sucées
Le courrier, tu as lu.
Le coussin est à terre, tu as sursauté
Sur le seuil, tu es ressorti
Sur le sentier, tu cours encore
La laie, tu t'élances
Le canal, tu coules
Le couloir, tu es là .. le coeur éteint.

clairs instants !


Martine du JdV



Lettre et le néant



Elle tourne la clé

S'installe sur un coussin

Accueil ronronnant

Rouge cerise cuite

Tiens une lettre !

Un cri troue le silence

Lettre au sol la nuit

Illusions courir loin

Noir il est là le lac

Où elle saute et coule

Coeur innocent.



Bella Crostiche

 

 

La carte

Tu entres.

L'issue: elle est close.

Tu es sur la causeuse.

Une caresse à Ratus.

La cerise: croc !

La carte, tu la lis : aïe !

La causeuse : à terre !

Tu sors.

Tu cours, tu cours...

Ton itinéraire: la nature...et le ruisseau.

Allons, à l'eau.

Tu es sous l'eau.

On te sort : une nuit à l'asile...

Une nuit ...et tu es...

Au Ciel ! 

...

La Licorne 



TRACT-

Une créature a écarté l'entrée.

Une entité a enclos l'issue, s'autorisant à en sauter le seuil. 03 Philactère Marie

Sur la causeuse en terrien roturier s'est cul-tassé,
En courtisan a câliné l'ocelot,
Lacéré ensuite le citron.
Saisissant une carte, il en a ânonné les écrits.
A retourné sec la selle au sol,
S'est rué à la sortie licite,
A trotté sur le sentier
Sillonné l'orée et l'essart.
En torrent s'est élancé.
Suite : s'éterniser sur terre, oint à l'arnica ? Ressusciter ?
Nenni !
Occis, à l'asile s'est éteint.

 

Marie de Cabardouche



 

 

 

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 19:29

Cet article est constitué des copies d'écran que j'ai effectuées sur mon blog qui me proposait d'écrire un nouvel article de l'ONU. Je n'invente rien ! Devant les textes délirants qui sont apparus, mêlant nos textes à des termes de toute évidence onusiens, je me suis empressé de les sauvegarder. Les voici donc. La bonne version de cet article fait l'objet de l'article suivant qui n'a pas été contaminé mais que je n'ai pas osé mettre en page vu ce que j'obtenais.

 

01

 

02

03

04

05

06

07a

07b

08

09

Pour l'instant Over-Blog refuse d'aller plus loin, je rajouterai les 3 dernières captures d'écran plus tard.

10

12

13

 

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 08:00

 

Esartulinoc est un personnage incontournable chez les lipogrammateurs. Je m'arrête un instant sur ce mot que j'ai forgé en pensant au côté amateur qui est le mien, réservant le terme de lipographe aux artistes confirmés de la discipline, au premier rang desquels on trouve Georges Perec *. Sachez donc que cet homme de lettres (onze exactement), a son nom formé des lettres les plus utilisées dans la langue française, quasiment dans l'ordre de leur fréquence. Il y a quelques linguistes statisticiens qui contestent partiellement cet ordre mais Esartulinoc me plaît beaucoup, j'y tiens, je l'ai rencontré quand j'étais en quatrième et que j'entretenais une correspondance codée avec mon cousin parisien. Esartulinoc était un redoutable outil de décodage lorsque le code consistait simplement à remplacer les lettres de l'alphabet par des signes ou par d'autres lettres en décalage.

 

Comme tout homme de lettres Esartulinoc écrit. Il est également traducteur de textes en prose ou en vers. Ses traductions ne sont pas toujours extraordinaires, son talent est plus évident lorsqu'il improvise sur un thème. A titre d'exemple, je vous livre deux traductions d'Esartulinoc, retrouvées à côté de "la lettre volée" ce qui a fait couler beaucoup d'encre chez les admirateurs d'Edgar Poe d'autant plus que la première concerne un ouvrage paru environ 20 ans après la nouvelle de Poe.

 

Il va de soi que la santé d'Esartulinoc est précaire, du fait de ses insuffisances abécédaires ; il m'a confié à ce sujet : "je consulterai le docteur Ana Gramme de Sélaincourt spécialisé dans les ulcérations".

 

 

Voici tout d'abord une traduction des deux premières phrases du "Capital" de Karl Marx.

 

"La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s'annonce comme une "immense accumulation de marchandises". L'analyse de la marchandise, forme élémentaire de cette richesse, sera par conséquent le point de départ de nos recherches."

 

L'aisance reconnue à toute société où l'or est le roi incontesté se concrétise en un tas où tous les articles rares ou courants sont réunis. Leur contrôle initial constituera un socle nous autorisant à construire ensuite notre outil intellectuel.

 

Et puis Esartulinoc, ayant ouvert au hasard le volume des oeuvres complètes de Louise Labé, a voulu traduire, dans son langage si restreint, les merveilleux et célèbres vers que voici :

 

Je vis, je meurs : je me brule et me noye.

J'ay chaut estreme en endurant froidure :

La vie m'est et trop molle et trop dure.

J'ay grans ennuis entremeslez de joye :

 

Tu es tout, tu n'es rien : tu es l'eau, tu es l'air.

Tu rotis ou alors tu tressailles :

L'instant t'est ou sucré ou salé.

Tu as cent soucis et cent sourires aussi.

 

Mais assez péroré, je vous invite à vous mettre dans la peau d'Esartulinoc durant cette deuxième session du Lipo-Club, le temps de réécrire, à votre manière, le poème de Jacques Prévert dont je vous donne le texte ci-après :

 

 

Le message

 

La porte que quelqu'un a ouverte

La porte que quelqu'un a refermée

La chaise où quelqu'un s'est assis

Le chat que quelqu'un a caressé

Le fruit que quelqu'un a mordu

La lettre que quelqu'un a lue

La chaise que quelqu'un a renversée

La porte que quelqu'un a ouverte

La route où quelqu'un court encore

Le bois que quelqu'un traverse

La rivière où quelqu'un se jette

L'hôpital où quelqu'un est mort.

 

Soyons clairs, vous n'avez droit à aucune autre lettre que les onze d' ESARTULINOC et vous êtes invités à rester dans l'esprit du poème en procédant à votre version qui, forcément, ne sera pas littérale. Vous pouvez fort bien écrire quelque chose de nettement plus court. J'active le contrôle des commentaires, les textes seront publiés jeudi soir vers 20h00.

 

Bonne prise de tête ! Et si vraiment, vous n'y arrivez pas, défoulez-vous  avec ces seules lettres, il y a plein de gros mots possibles.

                                                                                                         oOo

 

* Et puis, c'est un peu gênant de confondre l'auteur de lipogrammes avec l'appareil décrit par Dominic Larose M.D. dans un article que j'ai trouvé sur le net et dont je vous donne un court extrait ci-après :
"Ce qui détermine le métabolisme de base, c'est la quantité de masse maigre. Il est bon de mesurer le pourcentage de gras avec le lipographe pour savoir exactement où vous en êtes. Par exemple, une personne qui pèse 220 lbs, dont 40% est de la graisse a 132 lbs de masse maigre et a un métabolisme plus lent qu'une personne de 220 lbs, dont 30% est de la graisse et a une masse maigre de 154 lbs. Le métabolisme de base peut diminuer de 15% durant une diète mais se stabilisera au taux normal, approprié selon la nouvelle masse maigre, durant la phase du maintien. Si vous avez perdu trop de masse maigre durant votre amaigrissement, votre métabolisme sera ralenti. Sinon, il sera normal. Le meilleur moyen de maintenir une bonne masse maigre est d'être actif physiquement et de consommer suffisamment de protéines. C'est pour cette raison que nous vous donnons des directives très précises à ce niveau. "

 

 

  A l'attention des petits nouveaux sur ce blog : si vous voulez adhérer au Lipo Club, regardez les 3 derniers articles de ma rubrique LIPOGRAMME, vous y trouverez toutes les informations utiles.

 

 

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 08:00

 

Défi n°43

Lancé par Nounedeb

"COUP DE BALAI A BROCELIANDE"

sorcière ours



  Prenez la fée MELUSINE et son double, sombre SORCIERE. Passez-les dans une tornade blanche jusqu’à ce que toutes les lettres se détachent. Récupérez-les pour former 10 mots, en plus des 2 ci-dessus (on peut utiliser la même lettre plusieurs fois), et l’indispensable MERLIN.

Il n’y a plus qu’à utiliser ces 13 mots dans un texte libre (si vous les mettez en italique, on les reconnaîtra).    


 

 

 

Sous le mûrier  un ours énorme, 

  couillu comme le moine Cornélius , somnole.

Une sorcière, soulier mince, oeil rusé, seins menus, noue son licol .

Ce soir, réunion silencieuse: on annonce cousine Mélusine, oncle Merlin,

les écoliers cornus, le consul sermonneur cornélien, les criminels irrésolus.

Une corneille, l'oeil morne, lui susurre un nom : Merlin.

Elle murmure : merci Sélénium.

Merlin, le roi , ici, sur ses collines curieuses !

Son coursier ? Une licorne !

Une lune rousse coule, elle illumine le mûrier,

 s' incline sur les mille sources noires.

Un écureuil, ému, s'écrie : "sur mon ciel ! " *

 

 

* "Sur mon ciel", cette anagramme des dix lettres différentes (SORCIEMLUN) contenues dans SORCIERE et MELUSINE était la clé permettant aux invités d'accéder à la retraite de la jolie sorcière pour participer à cette rencontre mystérieuse.

 

Mon petit lipogramme en a, b, d, f, g, h, j, k, p, q, t, v, w, x, y, z, m'a pris plus de temps que prévu ; j'aurais bien aimé vous parler des merisiers,des ormes, des micocouliers et des cornouillers, des oisillons, des courlis, des morilles lumineuses, des souris licencieuses, des oursons noirs aux oreilles roses, des sourcils de Merlin et des cuisses musclées de la sorcière mais le temps qui passe est un tyran.

 

 

 

 

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 12:05

Ce billet qui vient compléter celui du 11 novembre avait mystérieusement disparu de mon blog, (à l'insu de mon plein gré disait Virenque). Je tente donc de le remettre en place, en le datant du 12 novembre.

 

Voici les trois participations tardives mais ô combien savoureuses.

 

 

Au supermarché, Padi Pado a eu chaud !


Est-ce que Padi Pado est un garçon ? Un ourson, comme dans un conte pour enfants ? Que le lecteur fasse selon son gré, et son âge ! Padi Pado est heureux et se sent tout d'un coup grand. Maman l'a chargé d'aller seul au supermarché, pour y acheter les denrées manquantes, pendant qu'elle-même s'attelle à préparer un bon repas : un jarret de veau en osso-buco et des pâtes farfalle, précédés de carottes râpées et d'un succulent pâté ! La tarte aux pommes est déjà dans le four et Grand-père et Grand-mère seront là ...

Padi Pado prend sa tâche à coeur : des flageolets dans un grand sac, pesé sur la balance, du saumon et des harengs ; ses yaourts du goûter ; une tablette de chocolat (sa récompense !). "Ah ! Les canettes de mousses pour Grand-père et Papa ... J'en prends quatre !"

 De rayon en rayon, Padi Pado pousse son conteneur à roulettes, en barrant les noms sur sa page de carnet.

Padi Pado a pensé au gros savon, lève le nez et s'approchepour payer ses emplettes, attend son tour dans la queue.

Oups ! Un nom le nargue sur son carnet : les rouleaux pour les WC ! Padi Pado est confus et retourne les chercher.

Padi Pado a eu chaud et rentre en chantant.  

 

                                                               Lenaïg Boudig


 

 

Padi-Pado va au super-marché? Chez Leclerc, chez Auchan? Est-ce que ça se chante? Padi-Pado est fauché car ce brave mec marna pour des haricots. Comment mettre dans le buffet du miel et du chocolat? Et dans sa cave le vin que chacun veut avaler à sa santé? Sa pauvre maman fut très déçue quand Padi-Pado rentra dans leur cahute avec sa besace plate.

-Malheur! Tu n'as même pas pu mettre sans te faire prendre du papier hygiénique dans ce cabas!

- A cause des cameras, Maman.

- Je veux aller dans la cabane, c'est pressé.

- Prends une page de Gala, tu auras de la lecture en plus.

 

                                                                                        Pangloss


 

"Regardez-le Padi Pado, béret sur la tête, cabas au bras, jean craqué et basckets argentées, aller au marché.
Le gars veut préparer un repas de gala, épater le jury et passer à la télé.

Menu du déjeuner :
en amuse-gueule : pétales de granny séchées
en entrée : gambas sautées et leur sauce safranée avec des légumes en purée
plat : sandre préparé avec des légumes vapeur à déguster
en dessert : tarte rhubarbe/Burlat, juteuse et parfumée

Hélas sur les étals,
pas de granny, c'est pendable
pas de gambas .. regrettable
Pas de sandre, c'est détestable
Quelques fèves et légumes grappes ; seulement péter , est-ce pensable ?

Le futur chef est désabusé. Masterchef, c'est râpé !
Restent Muscadet et champagne,
car Padi Pado déteste l'eau "

à la bonne vôtre ! on est bien dans les commentaires
je tâcherai d'être dans les temps la prochaine fois
et bravo à tous les participants
parce que ça ne se fait pas en souflant dessus :-)

 

Martine du JdV

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 12:00

  La première session du Lipo-Club va permettre à chacun de ses membres de mieux appréhender le but ultime poursuivi : écrire sous contrainte lipogrammatique un texte qui grâce à cette contrainte revêt une apparence poétique, mystérieuse, hermétique, fantastique, amusante, délirante...

 

 Nous avons le plaisir d'accueillir un dixième membre en la personne de Nounedeb qui est présente à cette première session réunissant six participants. A l'heure où nous mettons sous presse le texte de notre ami Pangloss, annoncé, ne m'est pas encore parvenu, damned !

 

Voici les textes dans le désordre

  • Sa grand mère malade, Padi Pado est chargé d'aller sur le marché.

    Padi Pado gambade, le très grand cabas à carreaux  de mère-grand battant sur ses hanches.

    Le marché.... c'est la fête des sens ... Padi Pado est enchanté !

    Mère grand a énuméré  les emplettes , Padi Pado devra ramener:

    deux cent grammes de pâté,

    quatre tranches de veau,

    un magnum de blanc de blanc,

    quatre barquettes de gelée de prunelle

    et sept harengs.

    Padi Pado est allé sur le marché, a bavardé avec les marchands , le temps a passé ...

    Quand Padi Pado est rentré, très tard, la pendule a égréné quatre heures....

    juste le temps de ranger ses achats dans le placard....

    Grand mère passera à table seulement à l'heure du thé !

                                                          Tricôtine


oOo

 

Padi Pado au marché

 

Au bras de Padi Pado du jeu des as

Sac sur l'autre bras

Au marché de la grand-place

M'en allant par là-bas

D'un pas léger en cadence

En cette aube d'achats

Je me lèche les lèvres à l'avance

Car faut mettre au cabas

Des fèves vertes, un quart

De la Red Suprême belle d'été

Une glande d'Adam, une Belstar

Des pendants saturés de sang, du merle le péché

Un verre de gelée de mûres

Un autre de nectar de Maya

Quelques tablettes d'ébène pur

Quatre bulgares extras

De la brune belge et de l'ambrée

Un grand cru blanc

De l'agneau en carré

De la carpe d'étang

Du pâté de tête, du lard fumé

De la tendresse parfumée après urgence

Un pavé du sud, ah les tâches à enlever

Sur la dentelle des nappes avec prudence...

Au pas de Padi Pado heureux

Le cabas à présent ventru

Tel un Gargantua repu

Se lève à deux... Dame Jeanne dans l'âtre mettez le feu !

 

jill bill

 

oOo

 

 

C'est très embêtant : mon garde manger est au plus bas. Plus un seul truc à me mettre dans le bec, quelle galère. Heureusement le Super U n'est pas fermé à cette heure, je m'y rends sans plus attendre...

Un grand sac de jute va me permettre de prendre des réserves dans chaque stand. Déjà, les légumes : patates, navets et salades. Super, ces fèves du Québec en sachet : c'est marqué " sans flatulences", je prends. Et là, étranges, menues et pâles ces valseuses du pape, à essayer d'urgence. Ne pas rater, certes un peu chères, ces Canada de Bretagne et ces belles Burlat de Céret. Le stand des marmelades me permet de prendre de la gelée de mûres . Juste à gauche, je détecte du nectar de ruche, pure lavande. J'avance un peu : ah, la crème et le beurre, des bulgares nature en pack de quatre. Je veux également un paquet de café et mes tablettes de Grand Cru manufacturées en France en partant de fèves sévèrement sassées. Le stand des buveurs est juste là, je m'y rends car ma cave est déserte : du Chenas, du champagne et un pack de gueuse belge. Un peu de carné avant de m'en aller : cette tranche de veau me semble tendre et ce carré d'agneau également. En plus, un cervelas et des merguez, barbecue en vue. Etrange, la marée ne sent pas, allez, l'able de Heckel n'est pas chère, avec des pâtes au parmesan ce sera un régal. Ah, j'y pense, du P.Q., le vert pâle, et un cube de lavage à base de palme, de chez Fabre. J'arrête là ! Malheur, une queue serpente sur neuf mètres. Super, là ça semble plus nerveux et la nana est superbe, une beauté surnaturelle. Salut belle dame, ma Master-Card peut-elle régler ces menues emplettes ? Excellent, je la récupère, elle peut me dépanner plus tard, au restaurant par exemple. Prenez, fabuleuse créature, cette carte-là, appelez Padi-Pado, ce sera un repas de gala, aux chandelles, ne renâclez pas d'emblée évanescente enfant, un repas au restaurant du Lipo-Club, ça ne se refuse pas, c'est à prendre à la lettre.

 

En entendant "Lipo-Club" la belle Esperluette (c'est marqué sur le badge), ayant des lettres, subjuguée, céda et le rencart fut arrêté. Ce Club est déjà célèbre au Super U, ça Padi-Pado en est sûr , restent à tester le Super A et le Super E !

 

                                                                                                    Olivier de Vaux

 

oOo

 

 

Revenant de chez sa grand-mère, Padi-Pado s'arrête au Super U dans le but d'y acheter quelques denrées : de la marmelade, une carpe, deux cents grammes de barbaque, un quart de blanc, avec en sus un paquet de PQ dans le but d'assurer le SAV de ses agapes futures. Allégé de quelques thunes, Padi-Pado tracte le pesant cabas jusqu'à sa cambuse. Après cela, Padi-Pado, heureux, avale un verre d'eau et va au l... au plumard !

 

                                                                                                    Tant-Bourrin

 

oOo

 



  • Banquet de Gargantua du Lipoclub.

  • Padi-Pado, havresac sur le ventre, va acheter, chez SuperU (pub free) avec le but : se  régaler avec ceux du « Lipoclub ».  Des légumes en entrée avec un peu de chèvre fermenté et de ketchup, agneau de pré salé, canard laqué, harengs, flétans, bars aux herbes vertes plus des péteux secs de Pt.Labbé en purée. Et des desserts : surgelés, sucrés, sucre de canne brun, malaxer fermement de la pâte à crumble aux prunes d’Ente, Canada blanches à tarte, marmelade amère et pas, Burlats. Verres en baccarat, avaler le nectar sucré, avec ses bulles, du Marsala, peut-être du Muscat.                                                       Padi-Pado, pense au PQ car après faudra se laver le cul, turlututu.

                                                             Nounedeb

 

oOo


Neuf heures tapantes. Le mec entre dans le super-marché avec sa charrette bancale; exalté par le tableau d'achats, se lance dare dare.
Les légumes... d'emblée les débusquer.
Débuter par ceux semblables aux fèves, verts, à rames, de Tarbes, avec label.
Sus aux plantes herbacées mafflues, plantureuses et replètes! Les Marmande, succulentes en salades et en sauces rubescentes.
Le sucré à présent.
Des Canada? Des Granny? Des "Belles Nanas du Pays du Sel" du Jura, tentantes, avec un léger parfum d'amande amère?
Quelques drupes charnues, écarlates! Des Burlat.
Des gelées nacarats, des marmelades de gratte-cul, des prunelées. Hum, à en baver...
La charrette bancale le mène jusqu'au nectar ambré, suave des avettes. Elle s'arrête aux tablettes brunes, aux plaquettes de truffes...Elle l'embarque vers les éléments lactés, brassés, bulgares. Elle le persuade d'un arrêt devant le Cabernet, le Muscadet, la Syrha, le Gamay, le Crémant et le Champagne en magnum...Elle le tente en draguant les canettes de Gueuze.
Têtue, elle va jusqu'à l'étal d'une débauche de barbaque! Agneau, canard, jarret, épaule, hampe, macreuse, bavette et autre palette.
Le gars rêve de pêche et de marée. Maqueraux, tanches,carpes, férats, merlans, en darnes, en tranches le submergent...
D'allégresse, le sujet entasse pêle-mêle cervelas, jésus, lard, pâté, grande tranche de salé...
Ses emplettes furent parachevées par des cubes lavants surgras, camphrés, dans le but de s'abluer le séant, et par du papelard à fesse, recyclé, en vue de l'essuyer.
Sa tâche prestement menée, la créature se délesta de quelque argent auprès d'une receveuse de valeurs, épatée d'entendre "salut et grâce" venant d'un type élégant, racé, affable, cependant un peu...abrégé.

 

                                                                                                                                                 Marie de Cabardouche


 

D'autres lipogrammes sont arrivés hors session, j'avais commencé à les placer ici mais Over-Blog m'a précisé que la capacité maximale de l'article était atteinte, je les ai donc transférés sur un nouvel article daté du 12 novembre 2010.


 

 

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 08:00

 

PREMIERE SESSION DU LIPO-CLUB

 

Ce lundi 8 novembre 2010 va devenir un jour historique grâce à vous mes amis, grâce à nous tous, membres du Lipo-Club qui nous réunissons pour la première fois.

 

Pour des raisons d'ordre bassement matériel nos sessions, ouvertes le 1er ou le deuxième lundi du mois, se tiendront jusqu'au jeudi suivant, elles dureront donc 3 jours. Tous les lipogrammes qui arriveront au Lipo-Club seront bloqués jusqu'au jeudi, leur publication se fera alors dans un nouvel article. Le fait qu'une cession soit close n'empêchera pas l'arrivée ultérieure d'autres commentaires et même de lipogrammes "hors session", seulement, ils resteront dans les commentaires

 

Le Lipo-Club commence ses activités avec 9 membres : dans l'ordre d'intronisation Marie de Cabardouche, Tant-Bourrin, Juntos, Tricôtine alias Pascale Leutue, Lenaïg Boudig, Jill-Bill, Saoulfifre, Pangloss et Olivier de Vaux, fondateur du Club et premier Grand Maître d'une série qu'il faut souhaiter fort longue.

 

Je vous propose d'emblée quelque chose de bien difficile. Ecrire des courts textes mettant en scène un personnage que j'ai bien connu quand j'étais gamin : Padi-Pado. A l'époque il faisait son marché et à tour de rôle les enfants devaient citer un fruit ou un légume ou encore un objet que l'on trouvait sur le marché et dont le nom ne contenait ni i ni o. Ceux qui se trompaient ou ne trouvaient rien étaient éliminés. Nous n'éliminerons personne mais si d'aventure l'un d'entre nous laissait traîner un i ou un o il serait dûrement sanctionné par le Grand Maître. Donc commençons par Padi-Pado au Super-Marché. Le mois prochain ce sera peut-être Padi-Pado est amoureux ou Padi-Pado aux sports d'hiver, à moins que nous ne mettions de côté provisoirement les aventures de ce cher petit pour nous intéresser à tout autre chose. Il va de soi que tous les membres du Lipo-Club peuvent proposer une idée de lipogramme.

 

PADI-PADO AU SUPER-MARCHE

 

 

Les seuls i et o admis seront ceux contenus dans Lipo-Club et dans le nom de notre héros mais il faudra que Padi-Pado rapporte impérativement à la maison, entre autres choses, au moins 5 des 15 articles figurant sur la liste ci-après :

  • haricots

  • tomates

  • pommes

  • cerises

  • confiture

  • miel

  • chocolat

  • yaourts

  • vin

  • bière

  • viande

  • poisson

  • charcuterie

  • papier hygiénique

  • savon de Marseille

 

A vos plumes pour rédiger votre version des Aventures de Padi-Pado ! J'active le contrôle des commentaires, comme pour les transmutations.

 

 

*

 

Petite recommandation : créez votre lipogramme dans un fichier texte tout simple et faites un copier-coller dans la fenêtre des commentaires, ça vous évitera des catastrophes et vous permettra de mettre votre texte sur votre blog ou ailleurs par la même occasion, de préférence pas avant qu'il ne soit publié ici.


Vous pouvez également me contacter par mail grâce au lien "contact" placé sur la dernière ligne de la présente page Over-Blog.

 

Ami lecteur, si tu souhaites nous rejoindre, la procédure est simple : tu nous déposes en commentaire une demande d'adhésion rédigée sous la forme d'un lipogramme en e.

 

 

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 12:00

 

 

Mon goût pour les lipogrammes en e n'exclut pas pour autant d'autres variantes lipogrammatiques. J'ai décidé en son temps de me faire assister par des hétéronymes spécialisés dans l'emploi obligatoire d'une certaine voyelle dans chacun des mots d'une phrase : il s'agissait là d'anti-lipogrammes .

Ainsi nos cinq voyelles (le y est exclu du jeu) ont été maniées respectivement (voir les variations sur "la cigale et la fourmi" dans ma rubrique LIPOGRAMME) :

  • le a : par Bella Tumebottes

  • le e : par Eudes Entoulesmots

  • le i : par Daisy Partout

  • le o : par Carlos Hélavy

  • le u : par Lucie Séant

 

Ces anti-lipogrammateurs sont les farouches opposants des lipogrammateurs dont vous connaissez déjà deux membres :

  • Carla Gexclus lipogrammatrice en a

  • Eugène Vireleu lipogrammateur en e

  • Eddie Teupriveras lipogrammateur en i

  • Mélodie Rectalapoubelle lipogrammatrice en o

  • Elvire Lézu lipogrammatrice en u

 

Toutefois cette opposition n'exclut pas une estime réciproque et ces dix individus, auxquels se sont ajoutées mesdemoiselles Mélissa Meugène et Ella Paddy, se sont récemment réunis au sein d'un organe commun, totalement informel, le Lipo-Club, dont je suis le modeste animateur. Or, d'aucuns parmi vous, chers blogamis, ont formulé le souhait d'entrer dans ce Club. C'est une excellente idée et je propose donc aux croqueurs comme aux non croqueurs intéressés de rejoindre mes hétéronymes au sein du Lipo-Club. Pour ce faire, rien de plus simple, poster un commentaire sous forme de lipogramme sous mes futurs articles consacrés aux lipogrammes et le signer en ajoutant à son nom ou à son hétéronyme la mention "du Lipo-Club". Suggestion : ce serait amusant que le premier texte consiste en une demande d'adhésion au Lipo-Club, sous la forme d'un lipogramme en e. Il pourrait me parvenir par le biais des commentaires du présent billet. 

 

Les mois suivants je vous proposerai de lipogrammer sur un thème ou en partant d'un texte donné, toujours par le biais des commentaires, ce qui fait qu'en vous rendant à la rubrique LIPOGRAMME de mon blog vous pourrez à tout moment ajouter un lipogramme sur un des articles de cette rubrique, consultable ad libitum.

 

Pour vous donner un aperçu de ce que nous serons susceptibles de relever comme défis, j'ai demandé :

  • à Carla Gexclus de réécrire le titre de la chanson : "Ma cabane au Canada".

  • à Mélodie Rectalapoubelle de réécrire la définition du mot abbaye : couvent comportant au moins douze moines ou moniales.

  • à Elvire Lézu de réécrire le 3ème vers de ce poème de Théophile Gautier :

 

 

Me voilà revenu de ce voyage sombre,
Où l'on n'a pour flambeaux et pour astre dans l'ombre
Que les yeux du hibou ;

 

Voilà ce que ces trois charmantes demoiselles ont écrit :

 

  • Carla Gexclus : "Mon logis de bois du Québec"

 

  • Mélodie Rectalapoubelle : abbaye : bâtiment religieux abritant au minimum dix plus deux individus de quelque sexe qu'ils fussent.

 

  • Elvire Lézu : les mirettes de l'effraie (en supprimant le n' du vers précédent, ce qui ne change pas le nombre de pieds)

  Bien entendu, le Lipo-Club en étant à ses balbutiements, toutes vos suggestions seront les bienvenues.

 

 

 

 

 

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:15

Ce défi  des croqueurs de mots a fait couler beaucoup ... d'encre ; j'en rappelle la teneur. 

 

 

Vous êtes pris d'une incoercible envie de faire pipi

à un moment fort inopportun : racontez,

mais sans faire usage de mots contenant la lettre i .

 

01 goutte jaune Claire Foimage Claire Fo

 

 

 

Il était vraiment difficile d'éviter l'emploi d'i aussi minuscules soient-ils. Faire pipi, niet, uriner, nenni. C'était miction impossible : interdits d'urinoirs, sanisettes comprises.Quiconque tentait d'utiliser l'ultime pissotière, - l'implacable miss pipi, gardienne émérite d'édicules urbains -, l'incendiait incontinent !

Qui aurait imaginé pire défi, il fallait vraiment s'investir ! Aussi l'envoi massif d'extraordinaires lipogrammes m'émerveilla.

Voici huit lipogrammes choisis parmi mille.

 

 

Panne d'ascenseur

 

La superbe blonde du second étage m'a devancé ; étonnant, elle ne prend pas l'ascenseur en général.

Chouette, un bon prétexte pour parler un peu !

  • Bonjour ! (avenante, sans doute. Pressée, à coup sûr)

  • Bonjour, quel étage ? (galant)

  • Le deux. (neutre)

  • Le deux, plus sept, égal neuf. (enjoué).

L'ascenseur démarre et s'arrête deux secondes après.

  • Allons, bon, une panne ! (pas affecté du tout)

  • ... (consternée)

  • Je sonne ! Et alors on entend : "pschttttt, pof !" le néon et la sonnette rendent l'âme, une ampoule de secours nous permet malgré tout de ne pas sombrer dans les ténèbres. Appeler à quatre heures du mat', c'est râpé d'avance.

  • On ne va pas rester là jusqu'au lever du jour quand même !

  • Vous avez un téléphone ?

  • Heureusement !

  • Appelez les urgences !

  • OK, ...,zut, déchargé !

  • L'attente sera longue, alors !

  • Oh, non ... - s'exclame la blonde avec moult trémoussements, mouvements brusques, saccadés, dont la cause m'échappe - et vous, vous n'avez pas de portable ?

  • Non, sur mon bureau, à la recharge ! (Et là je sens que l'effet conjugué du porto de Pédro et du cognac de Momo va me jouer un sale tour, je remue les genoux, je presse fortement sur mon ventre, dur et ballonné, en serrant les fesses, sans succès, mon royaume pour des w-c, merde alors !)

  • Vous êtes tout pâle, ça va ? me demande ma compagne d'ascenseur, toujours fortement secouée de soubresauts étranges, les joues passant en deux secondes du blanc-verdâtre au rouge sang.

  • Désolé, juste un problème d'urgence et les w.c sont hors de portée, je vous présente toutes mes excuses, la nature n'a pas prévu les pannes d'ascenseur de longue durée. C'est scabreux, pourtant la chose s'est déjà passée de par le vaste monde ; je ne peux que me soulager ou éclater, vous m'en voyez franchement désolé, confus même.

  • Ecoutez, votre cas ne m'est pas étranger, la même urgence est la cause de ma présence dans cet ascenseur, soyons brefs, nous allons procéder à un arrosage parallèle en mettant notre pudeur de côté.

  • D'accord, pour être un peu galant malgré tout, je ne reste pas debout, je vous propose en partage un arrosage à croupetons, côté porte.

  • Cet égard me touche, passons à l'acte et soyons synchrones.

Quelques secondes plus tard, soulagés et toute honte bue, nous avons commencé à parler, et nous ne nous sommes tus (un moment seulement) qu'à neuf heures pétantes. En effet, grâce à un joggeur doté d'un téléphone en état de marche alerté par nos appels, un homme de l'art nous a alors débloqués ; son regard nous a nettement scrutés, jaugés, jugés et après examen des deux flaques parallèles le drôle de bonhomme en bleu a marmonné : "y'a des pannes plus sympa que les autres, non ?"

C'est chez elle que nous avons prolongé notre rencontre avec un jus d'ananas plus plus, avant de la renforcer par un café plus plus en montant à l'étage numéro neuf. Nous sommes redescendus nous reposer plus plus à l'étage numéro deux, nous sommes remontés nous sustenter plus plus au neuf où nous avons programmé nos agendas pour les rendre plus concordants, dorénavant.

 

                                                                                                            Mélissa Meugène (du Lipo-Club)

 

 

 

 Sur l'autoroute

 

Un jour, je fus dans l'embarras, quand mon nectar doré voulut déménager de son sac caché.....pour aller où ? Sur cette autoroute, aucune cachette ne fût rencontrée pour me tendre des bras secourables.....Alors  un gros sac de "pop corn"  me sauva du dégât....Le temps des couches est peut-être venu dans mon cas!

 

                                                                                                                                                   Claire Fo


 

 Dansons !

Dansons, joue contre joue, dansons,
Rhâaalala, pétard, comme c'est bon,
Des yeux verts,une bouche ah ! et blond

Barbara Stresant nous emporte, dansons,
Crotte de crotte, une crampe au bedon,
L'horreur, ça presse, c'est trop con,
Ce sont les queues de ces trucs ronds
Avalées le jour d'avant, ,  trop glouton,
Faut que je serre  mes ... mon...  dansons,
Me répandre sur ses tatanes non et non,
Je me torture, ça s'arrête pas ! Crénom !


                                                                                                                              Nettoue

 

 

Au grand bal des blogboculteurs

 

 Je me le rappelle très fort : ce fut au grand bal des blogboculteurs
   à la gorge sèche, une journée gravée dans mon cœur pour toujours au
   fer rouge, du sceau de la honte. Comme de coutume au cours de tout
   bal masqué se respectant, mes potes et ma pomme nous trémoussâmes
   sur les bourrées, sardanes et autres tarentelles proposées, sans en
   excepter folles farandoles et sarabandes échevelées. La danse et ses
   frôlements/frottements des corps, peu de choses n'altèrent autant.
   Nous nous rapprochâmes donc du buffet pour nous en jeter quelques
   uns au fond de la gorge. Chacun, comme de juste, remettant sa
   tournée, et notre nombre étant conséquent, sans être complètement
   désaltérés, nos dents du fond font cependant trempette dans le moût,
   passez-nous la formule.

   Une forte poussée d'urée nous poussa tous ensemble vers les WC, au
   galop. J'eus le malheur d'être le plus lent et d'être forcé
   d'attendre qu'une place me tende les bras. L'épreuve de mes deux
   pauvres tortues Hyper-stressées, pressées qu'on leur change l'eau,
   me fut une souffrance énorme. Pas un seul pot de chambre aux
   alentours, pas une colonne Rambuteau. Mon honneur est au bord de la
   rupture, je me sens lâcher de l'eau. La bonde a cédé et un geyser
   s'échappe, un torrent, une cascade. Un déluge submerge le carrelage.
   Mon pantalon est trempé, à essorer. Tous les regards, furax,
   dégoutés, sont tournés vers ma personne. Un peu trop chaud pour un
   automne, n'est-ce pas, lance-je à la cantonade ?

   Je pense que l'heure de rentrer at home a sonné.

 

                                                                                                 Saoulfifre

 

Sur la route 

 

Sur la route nous pédalons. Deux heures que nous roulons. Alarme du bas-ventre réclamant d’urgence une séance de lâcher des eaux usées. Trouver une forêt, un bosquet, un arbre, juste quelque coupe-vent ou cache sexe pour  que je rende un peu de son eau à la nature sans montrer mon empressement au passant !   J’abandonne le groupe de vélos pour trouver la bonne place. Stop, c’est là !

Au bord du profond fossé, caché par un platane, braguette ouverte,  je  me soulage avec bonheur  vers le contrebas. Hurlements  en-dessous !!!  Le photographe nature à l’affût s’ébroue, couvert de chaude rosée ….  « Ré-emballage » d’urgence avec toutes mes excuses auprès du camouflé !  Trop de monde dans la pampa …..

Retour sur le vélo avec un succès assuré quand je raconte mon arrosage au reste du peloton!

 

  Nota : amateur de photo nature, prudence, surtout avec une  retenue d’eau en amont  ….

 

                                                                                                                                                               Yanik

 

 

 

Voyage à Corfou

 

Toute cette eau bue,

A présent elle reflue

Et l'autocar roule, roule ;

Le chauffeur est maboule

"Pas d'arrêt jusqu'à Corfou,

Vos problèmes je m'en fous !"

Me soulager dans quelque chose,

La seule façon, je l'ose :

Je sors Popol et une capote,

Et me lâche devant mes potes.

Hop, un noeud pour fermer

Et une vengeance on va tramer.

Corfou, nous sommes rendus,

Le chauffeur est descendu.

Au passage je place,

Sous le coton lavasse

Où l'homme pose son cul,

Le ballon jaune tout tendu.

Mes potes sont au courant,

Le départ sera marrant.

Le chauffeur prend place ...

Son regard est de glace,

Le car a un hoquet

Les roues se sont braquées,

L'homme sort, le pantalon trempé

Cent personnes l'ont vu décamper

Sous nos huées vengeresses :

Totale fut sa détresse.

 

                                                                                                                               Eddie Teupriveras (du Lipo-Club)

 

Un jour de décembre

 

Un jour de décembre tombent flocons et eaux glacées ...

Très tôt, sombre encore est le jour .

Dans mon auto je roule vers le boulot ...

Et ça monte ... le ventre se gonfle et me soulager est ma seule pensée .

Trop glagla pour un arrêt au bord de la route ... pas de café en vue ...

Dans l'auto, pas  grand chose, pas de bocal, pas de pot ...

Chouette : un sac de supermarché presque sous mes godasses  semble étanche ...

Allez ! j'ose ... pas commode, cependant ça marche .

Un noeud pour fermer le sac et hop ! je le jette par la fenêtre ...

hélas pas assez ouverte ... le sac ne passe pas par la fente -pourtant large-

et s'éclate ... dedans !!!

Partout ça coule et ça pue .

Larmes de honte et de rage .

                                                                                                                                                     Cécile

 

Le prône du préfet

 

Charlotte trouve fort long le prône du préfet, son amant. Auparavant, le député Tonnante a tenu une bonne heure. Cette salle bondée est très mal aérée, ça sent le fauve et le parfum. Elle a trop bu de thé et son ventre ballonné réclame l'ouverture des vannes séance tenante, la douleur est déjà forte or elle ne peut demander aux douze notables du rang de se lever, remonter l'allée centrale sous les regards de Charles Edouard et de neuf cents personnes, c'est exclu ! La nature réclame son dû, pourtant, de toute urgence. Comment se soulager, là ? A sa gauche le général somnole, de l'autre côté un jeune homme rêvasse. Devant elle, sous le banc, cette garce de préfète a posé son sac en croco. Un plan d'enfer se forme dans la tête de Charlotte, elle l'exécute dans les trente secondes : elle commence par s'avancer sur son banc, du bout de sa sandalette elle récupère le sac et, l'avant- bras caché par sa veste posée sur ses genoux, elle le place sous sa jupe ample (Charles-Edouard ne veut pas qu'elle mette de culotte, c'est une chance).Quel soulagement fabuleux : elle arrose d'un jet vengeur et voluptueux, avec quelques dégâts collatéraux (du côté du général), le sac de la préfète et le remet en place tout doucement.

Un quart d' heure après, le préfet clôt la séance. Charlotte, pendant le brouhaha général, shoote dans le sac dont le contenu se répand un peu partout sous les bancs. Souple comme un chat, elle contourne les obstacles , enjambe quelques bancs et se retrouve dehors, épatée par son audace alors qu'au même moment, à quatre pattes, la préfète replète patauge dans une flaque dorée pour récupérer, là ses clés, là sa brosse à cheveux et sa carte bleue, là-bas sa houpette et sa poudre, pas tellement d'escampette.

                                                                                                                         Ella Paddy (du Lipo-Club)

 

 

De leur côté les Croqueurs de Mots se sont déchaînés. Voici les liens conduisant vers leurs blogs respectifs, soyez prudents, regardez où vous mettez les pieds.

Trois catégories de textes pour ce défi :

- celles et ceux qui sont sauvés par le gong,

- celles et ceux qui trouvent une solution,

- celles et ceux qui ne la trouvent pas.

Quant aux lieux, vous avez le choix : route ou autoroute, bijouterie, montgolfière, auto, bateau, chantier, stade, église, école maternelle ou primaire, grande surface de bricolage, salle d'attente des Croqueurs et même devant son écran.

Tous méritent le détour et certains ont assorti leur texte d'illustrations excellentes.

Bonne lecture.

Jill Bill  Eglantine-Lilas Fransua Arlette Philbois  Jeanne Fadosi   Mamie Claude Parisianne Tricôtine Tit-Anik Rouergat Papiluc Juntos Nounedeb Amtealty Bougnen

Marie de Cabardouche   Lenaïg Boudig Fanfan

 

 

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